Recherche, Culture et Société

 

La société d’aujourd’hui est décloisonnée, divers mondes se côtoient et interagissent. Si auparavant la recherche scientifique s’exprimait majoritairement en milieu académique, aujourd’hui on lui demande de s’ouvrir à la société. Les lieux de savoir se démultiplient et ont la possibilité de créer des dialogues enrichissants pour tout un chacun. Les acteurs culturels, qui explorent souvent des thématiques communes à celles de la recherche, sont des partenaires privilégiés pour l’éclosion de tels échanges. L’Association Tchâtak s’insère dans ce mouvement et vise à réunir ces différentes sphères (recherche, culture et société) autour de projets communs. Chaque projet vise un public particulier et s’adapte à ce dernier.

Cette coopération est mise en avant par les acteurs culturels eux-mêmes et l’Asie du Sud est un terreau exceptionnel pour ce genre d’initiatives, comme le souligne le Dr Johannes Beltz, conservateur d’art d’Asie du Sud au Musée Rietberg de Zürich:

“J’ai le privilège de pouvoir travailler dans un des plus beaux musées d’art en Suisse. Bien que je sois en charge des collections d’Asie du Sud depuis longtemps, je continue à découvrir des univers nouveaux, inconnus auparavant. Ce sont l’originalité des objets, la diversité multiple des traditions et des matériaux et surtout la créativité des artistes individuels qui me fascinent toujours. En même temps, le travail avec l’Asie me renvoie à notre propre histoire culturelle, puisque l’Europe et l’Asie ont toujours été liées d’une façon ou d’une autre. Pour l’avenir, je souhaite réaliser des projets de coopération encore plus intenses, systématiques et réguliers, que ce soit avec des musées, des universités ou avec des chercheurs et artistes individuels des pays d’Asie du Sud. A mon avis, c’est le défi à la fois le plus important et le plus prometteur.”

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